Née en 1956, Anne Tostivint étudie à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de César.
Elle est diplômée des Beaux-Arts en 1982 avec un DNSEP mention très bien.
L’enseignement intensif du volume ainsi que du dessin, a été essentiel dans sa formation.

Elle se consacre à sa pratique artistique tout en exerçant divers métiers : assistante de sculpteur, décor de cinéma et de théâtre, de cirque, enseignement.
De 1999 à 2011, vit à Paris et enseigne à temps plein le volume à l’école d’Arts de Rueil-Malmaison.
Elle a en charge 4 niveaux d’études :

Anne Tostivint vit depuis 2010 dans le Trégor et exerce la profession d’artiste plasticienne professionnelle ainsi que celle de professeur.


Son travail, marqué par les pratiques culturelles trans-générationnelles n’a jamais cessé de questionner ce qui est tenu secret, caché, non dit, non su.
Après des études à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Anne Tostivint, dessinateur avant tout,  puise son inspiration dans les événements du passé, sur les transmissions héréditaires constituées de petits riens, ainsi que les souvenirs de ces expériences, mutant avec le temps, en réactivant les traces qu’ils auraient laissées.
En exploitant un processus de création qui lui est propre, elle organise un parcours de « chaos » d’images, laissant transparaitre des souvenirs, des mises en scène de vie.
Son univers est marqué par des métaphores et des thèmes tels que l’opposition entre la vie et la mort, l’homme et l’animal ou encore son rapport au fond humain originel. Il se nourrit des arts primitifs. L’inspiration du trait semble guider son travail souvent figuratif.

Une autre préoccupation jalonne son parcours :
La maison, conçue comme espace « entre ».
La maison, laboratoire de perception de son rapport au monde, s’organise entre deux pôles opposés – Construction / Déconstruction – qui sous-tendent la notion de nomadisme.
Apparaissent des projets d’habitats, allant de la cabane (objet de pensée, de mémoire construction spontanée) à la maison (espace du vécu), en passant par des micros-architectures (constructions fragiles à la limite de la résistance, métaphore de l’extrême précarité du monde contemporain où tout peut basculer).

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